L’apprentissage mutuel entre les civilisations chinoise et française aide à façonner ensemble l'avenir de l'humanité

2025-06-09 00:00:00|French.china.org.cn

Le 10 juin 2024, la 78e Assemblée générale des Nations Unies a adopté à l'unanimité une résolution proposée par la Chine pour établir la Journée internationale du dialogue entre les civilisations. « Cela marque la mise en œuvre réussie de l'Initiative pour la civilisation mondiale, et constitue une contribution importante à la promotion des échanges et du dialogue entre les diverses civilisations, ainsi qu'à la promotion de la paix et du développement dans le monde », a affirmé lors d’une conférence de presse Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. En ce moment, les échanges culturels entre la Chine et la France battent également leur plein : de la coopération entre le Château de Versailles et la Cité interdite à la collaboration entre le musée chinois du mausolée de Qin Shihuang et le musée français de Notre-Dame de Paris, les échanges et l'apprentissage mutuel entre les civilisations chinoise et française ont obtenu des résultats remarquables sur le continent eurasiatique.

La Chine et la France ont depuis longtemps pris l'initiative d'assumer des responsabilités internationales dans le domaine du patrimoine culturel, et leurs pratiques de coopération ont profondément démontré leur responsabilité partagée dans la protection du patrimoine mondial. Les deux parties ont conjointement participé à l'action internationale de protection et de restauration des monuments d'Angkor, au Cambodge, partageant leur expérience technique pour préserver les trésors de la civilisation humaine. Elles travaillent également ensemble pour la restitution de vestiges culturels disparus, comme le retour des têtes d'animaux en bronze du Palais d'Été en 2013, démontrant leur position ferme dans la lutte contre le trafic illicite. En 2016, elles ont conjointement lancé le « Fonds international pour la protection du patrimoine culturel en péril », faisant du Musée national de Chine et du Musée du Louvre les premiers « refuges de vestiges culturels » au monde à abriter du patrimoine venant de zones de conflit. Le projet conjoint de restauration de Notre-Dame de Paris et du Mausolée de Qin Shihuang combine les atouts techniques des deux pays et constitue un exemple de coopération transfrontalière. La coopération en matière d'archéologie sous-marine entre les deux pays couvre l'étude d’épaves en mer Méditerranée et en mer de Chine méridionale, renforçant ainsi la protection du patrimoine marin. En 2024, guidées par l'Initiative pour la civilisation mondiale, la Chine et la France ont promu la standardisation de la protection des reliques en bois, ce qui a permis de renforcer les fondements de l'apprentissage mutuel entre les civilisations. Ces actions illustrent la responsabilité conjointe de la Chine et de la France, en tant que grandes puissances patrimoniales, de protéger la civilisation commune de l'humanité.

L'apprentissage mutuel entre les civilisations chinoise et française s'approfondit également grâce à des expositions culturelles. En 2014, l'exposition « Splendeurs des Han, essor de l'empire Céleste » organisée au musée Guimet a émerveillé la France ; après dix ans de travail acharné, la Cité interdite et le château de Versailles ont signé un accord pour co-organiser en 2024 l'exposition « Le château de Versailles et la Cité interdite », dans le but de célébrer le 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et la France. La même année, l'exposition d'architecture contemporaine « Interconnexion », conçue par 28 architectes contemporains français et chinois, a présenté des œuvres révélant des visions audacieuses et innovantes de l‘architecture contemporaine.

Les échanges culturels sino-français s'intensifient aussi dans les échanges interpersonnels. Le 1er décembre 2023, la Chine a mis en place une politique unilatérale d'exemption de visa pour la France. Selon les données publiées par l'Administration nationale chinoise de l'immigration, entre janvier et mai 2024, le nombre d'échanges de personnel entre la Chine et la France a augmenté de plus de 200% en glissement annuel. La Chine a par la suite annoncé en mai 2024 qu'elle prolongerait la politique d'exemption de visa pour les visites de courte durée en Chine pour 12 pays, dont la France, et ce jusqu'à la fin de 2025. Que ce soit via les services en langue chinoise à l'aéroport Charles de Gaulle, la sculpture de glace de Notre-Dame de Paris au festival de glace et de neige de Harbin, l’organisation du festival des lanternes du jardin Yu à Paris… Les peuples des deux pays ressentent mutuellement le charme de leurs cultures et tissent des liens d’amitié.

La jeune génération est en train de devenir le pilier des échanges culturels entre la Chine et la France. Selon les statistiques, environ 100 000 personnes apprennent actuellement le chinois en France. En 2008, 20 000 collégiens étaient inscrits pour des cours de chinois, et en 2018, ce chiffre avait doublé à 44 700. En Chine, l'Université des langues et des cultures de Beijing a reçu plus de 6000 étudiants français. En 2024, la Chine et la France ont conjointement formé de jeunes talents à la protection scientifique et technologique du patrimoine culturel à travers des projets transnationaux tels que le projet « Recherche sur la protection des vestiges en bois sur les deux sites du patrimoine culturel du mausolée de Qin Shihuang et de Notre Dame de Paris », et ce dans le but d’approfondir le travail de la protection et de la restauration conjointes des reliques culturelles ainsi que les échanges et la coopération entre les sites du patrimoine mondial.