Un Nouvel An particulier pour une professeure française à Xi'an

2022-02-24 13:25:27|Xinhua

Sandrine, une ressortissante française connue surtout sous son nom chinois Wu Hong, est l'une des bénévoles. Elle est en train de guider des personnes pour scanner le code QR et enregistrer les informations sur un site de dépistage à l'Université polytechnique du Nord-Ouest, à Xi'an, chef-lieu de la province chinoise du Shaanxi (nord-ouest).

1310412119_16414751022151n.jpg

Sandrine (assise devant un ordinateur) (Xinhua)

« Je dois et je veux faire quelque chose pour Xi'an, ma deuxième ville natale. J'organise donc une cérémonie spéciale du Nouvel An : lutter contre la récente résurgence de la COVID-19 comme une bénévole », a indiqué Wu Hong, professeure française de cette université.

Après avoir obtenu son doctorat en 2012, Wu Hong a été recommandée par son tuteur pour enseigner à l'Institut de mathématiques et de statistiques de l'université. Ayant vécu en Chine pendant près de dix ans, elle parle couramment chinois standard, soit le mandarin.

« Le personnel médical travaille si dur, j'aimerais les aider à alléger leur fardeau », a-t-elle dit. « En un mot, le bénévolat est donc ce que je devais faire. »

La COVID-19 a resurgi en décembre dernier à Xi'an, une ancienne capitale de la Chine antique. La ville, qui compte 13 millions d'habitants, est soumise à un confinement depuis le 23 décembre 2021, dans le but de freiner la propagation du virus.

Bien que le campus soit fermé, la vie de Wu Hong reste la même. Le plus grand changement est que les cours ont été mis en ligne. En regardant les étudiants écouter attentivement et prendre des notes de l'autre côté de l'écran, elle est soulagée, car les étudiants n'ont pas été trop affectés par l'épidémie et la fermeture du campus.

Selon elle, il est nécessaire pour Xi'an de prendre désormais des mesures de contrôle strictes. « Le confinement est temporaire. L'épidémie sera vaincue le plus rapidement possible grâce à des mesures strictes. »

L'université a commencé à recruter des bénévoles le 29 décembre, et Wu Hong s'est immédiatement inscrite. « La Chine et Xi'an me faisaient toujours ressentir la sécurité, ainsi, je veux transmettre à cette ville de la sécurité face à l'épidémie », a indiqué Mme Wu.

Lorsque le formulaire de demande de bénévolat est arrivé, Mme Wu s'est empressée d'indiquer son nom et son temps disponible. « Si je ne me dépêche pas, je n'aurai peut-être plus d'opportunité », a-t-elle expliqué.

Vêtue d'un vêtement de protection, Mme Wu s'est rapidement mise à un travail de prévention : guider pour le scan des codes, vérifier les informations, passer les tubes à essai... Après plus de trois heures de travail bénévole, elle ne s'est pas arrêtée et s'est rendue à l'entrée ouest du campus pour aider les gardiens.

Il y a neuf ans, Xi'an était un endroit complètement étranger pour elle. En tant que nouvelle venue, elle ne savait pas parler mandarin ni faire des courses ni prendre le bus. Elle ne savait non plus quel type de travail d'enseignement elle aurait à l'avenir. Ce sont ses collègues, ses étudiants et ses amis qui l'ont aidée à se familiariser avec la vie et le travail à Xi'an.

« J'aime me faire des amis avec les Chinois. Où que j'aille, les gens que je connais et ceux que je ne connais pas sont prêts à me parler ». Selon Mme Wu, la chaleur du peuple chinois lui a donné un « sentiment d'appartenance » et la volonté de considérer Xi'an comme sa deuxième ville natale.

Ses vœux pour le Nouvel An sont très simples : « Que Xi'an et le reste du monde soient sains et saufs ! »