Assac : surfer sur la vague du développement durable

2022-03-29 09:41:57|La Chine au présent

Le petit village d’Assac est situé dans la vallée pittoresque du Tarn, dans le sud-ouest de la France. L’énergie éolienne y est abondante, comme en témoignent d’anciens moulins à vent construits le long de la rivière. Aujourd’hui, un itinéraire de randonnée de 6 km relie les anciens moulins au parc éolien moderne. 

En juillet 2021, une journée portes ouvertes sur le thème « Du parc éolien au moulin à vent » a été organisée à Assac. Elle était animée par Charlotte Bouteloup, une présentatrice bien connue de BFM TV, le réseau d’information le plus regardé de France. Parmi les personnes invitées à l’événement figuraient Myriam Vigroux, maire de la commune d’Assac, ainsi que plus de 250 élèves de primaire et habitants locaux, qui ont pu découvrir grâce à une expérience immersive les changements que l’énergie éolienne a apportés au village.

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« Pourquoi l’électricité produite par les éoliennes est-elle appelée énergie verte ? », « Comment ont été installées ces éoliennes de 85 m de haut et de 45 m d’envergure ? » : ce sont deux des nombreuses questions auxquelles ont répondu les ingénieurs de CGN Europe Energy (CGNEE).

CGN Europe Energy (CGNEE), une filiale de China General Nuclear Power Group (CGN) fondée à Paris en 2014, est l’un des premiers fournisseurs mondiaux et prestataires de services d’énergie propre. Au cours des sept dernières années, CGNEE est devenue le cinquième plus grand opérateur énergétique en France et est également connue comme l’entreprise d’énergie propre avec la croissance la plus rapide du marché européen. 

Selon Huang Yuanzheng, directeur général de CGNEE, l’entreprise possède 180 éoliennes en France, y compris les 10 modèles du parc éolien d’Assac. Celui-ci a généré 30 000 MWh en 2020, de quoi fournir en électricité 6 500 foyers, soit 14 000 personnes. CGNEE a organisé cette journée portes ouvertes afin de mieux assumer ses responsabilités sociales et de sensibiliser davantage les habitants à la nécessité de préserver l’environnement grâce à l’énergie verte.

« Outre l’énergie, nous avons également fait beaucoup pour protéger la biodiversité, en particulier les oiseaux », a expliqué Huang Yuanzheng. Lors de la construction du parc éolien, CGNEE a installé un système de contrôle et d’avertissement sonore qui peut surveiller en temps réel les espèces d’oiseaux, leur distance et leur trajectoire de vol. Grâce à ces technologies avancées, tout risque de collision est évalué et un avertissement peut être émis à temps.

L’Office de Tourisme Vallée du Tarn & Monts d’Albigeois a intégré le parc éolien d’Assac dans son projet local de « tourisme industriel ». Ainsi, des visites publiques sur le thème « À la découverte des parcs éoliens » ont été organisées. « Je ne m’attendais pas à ce que ce projet de tourisme industriel dans le parc éolien attire autant de touristes », a commenté Myriam Vigroux, tout en saluant des marcheurs sur le sentier de randonnée. Elle a estimé que celui-ci avait redynamisé le village.

L’événement a été diffusé sur BFM TV, chaîne d’information réunissant 12 millions de téléspectateurs en France, en prime time tous les soirs pendant deux semaines consécutives. Parallèlement, il figurait sur plus de 100 plateformes de médias sociaux étrangères dans plusieurs langues, générant plus de 1,2 milliard de vues. C’est une prouesse qui a énormément stimulé Huang Yuanzheng et son équipe.

À ce jour, la capacité installée de CGNEE a atteint 2,4 GW, son activité principale étant axée sur le développement, l’exploitation et la maintenance de projets éoliens, solaires et d’autres énergies renouvelables. En 2020, le nouveau projet énergétique de l’entreprise a injecté environ 5,291 milliards de kilowattheures dans le réseau électrique, ce qui peut fournir de l’électricité à environ 3,17 millions de familles européennes. Huang Yuanzheng a indiqué qu’à l’avenir, CGNEE s’attachera à cette stratégie consistant à combiner le développement de l’énergie propre et ses responsabilités sociales, à s’intégrer activement dans les communautés locales, à s’efforcer de protéger la biodiversité et à adopter un mécanisme de consultation mutuelle, de co-construction et de partage des bénéfices avec ses partenaires.