Le skieur de fond français Hugo Lapalus vient de rentrer des JO d'hiver de Beijing avec une médaille de bronze. Il souhaite obtenir de bons résultats aux prochains Jeux olympiques d'hiver de 2026.

Avant de se rendre à Beijing pour participer aux Jeux olympiques d'hiver, Hugo Lapalus s'est dit : « Vous n'y allez pas pour faire du tourisme, mais pour performer, pour concourir pour une médaille. »

Lorsque ce fondeur français de 23 ans est revenu en France jeudi dernier avec une médaille de bronze, reçu chaleureusement par des supporters au siège du Comité national olympique et sportif français, il était fier d'annoncer à tout le monde qu'il avait tenu sa promesse.

Lors de l'épreuve masculine du relais 4x10 km en ski de fond qui a eu lieu le 13 février aux Jeux olympiques d'hiver de Beijing, le jeune skieur de fond a empoché une précieuse médaille de bronze pour l'équipe de France avec ses coéquipiers Richard Jouve, Clément Parisse et Maurice Manificat.

« Je pense que les Jeux olympiques d'hiver de Beijing sont l'un des rêves des plus grands sportifs. Avoir une médaille sur cet événement, c'est la plus belle chose là-bas », a-t-il indiqué à Xinhua à son retour des JO.

« C'était mon rêve de participer à un événement comme les Jeux olympiques d'hiver de Beijing, parce que là, réussir dans le relais, c'est quelque chose de super important pour l'équipe de France », a-t-il souligné. « J'y ai beaucoup pensé quand j'étais plus jeune dans les dernières années aussi. Et y parvenir avec une équipe, c'est tellement cool. »

A Beijing, M. Lapalus avait également participé à l'épreuve classique de 15 km, dans laquelle il avait terminé septième.

Les skieurs de fond français Hugo Lapalus (à droite) et son coéquipier Richard Jouve rencontrent des supporters au siège du Comité olympique français à Paris, en France, le 17 février 2022 (Xinhua/Gao Jing)

En parlant de sa vie au village olympique, il a estimé que c'était génial parce que les sportifs étaient « libres de tout faire dans le village » et que des infrastructures surtout le stade étaient formidables.

« Pour moi, (l'expérience est) plutôt bien. C'était mes premiers Jeux. Donc plutôt dans la découverte aussi... Le côté sanitaire ne me dérangeait pas trop, c'était plutôt mon rêve de participer à un événement comme celui-ci. Donc ça s'est très bien passé. » Selon lui, les protocoles liés à la COVID-19 à Beijing ne posaient pas de problème pour lui.

« C'était vraiment libre. On n'avait juste pas le droit de sortir du village. Mais les journées étaient bien remplies entre les entraînements, un peu de repos. Il faut aller se nourrir. Donc, on était plutôt bien malgré la situation qui était compliquée », a-t-il ajouté.

Il y a quatre ans, l'équipe de France avait publié une liste de jeunes qui avaient le potentiel pour représenter la France aux JO de Beijing, le nom de M. Lapalus y figurant.

« Si quelqu'un m'avait dit que je ferais partie de cette aventure il y a deux ans, je ne l'aurais pas forcément cru », a-t-il déclaré lorsqu'il a été sélectionné en équipe de France pour Beijing 2022.

« Pour moi, les Jeux olympiques sont des aventures de télé. En regardant Jean-Baptiste Grange (skieur alpin français) quand j'étais petit, ou en 2018. Et son interview d'après course a attiré de nombreux fans, y compris moi. Il voulait tellement cette médaille pour le ski de fond français plus que pour lui-même », a-t-il indiqué.

Agé de 23 ans, Hugo Lapalus a encore un long chemin à parcourir. Les Jeux olympiques d'hiver de Milan Cortina 2026 se dérouleront à Milan et à Cortina, en Italie. « En ce moment,il nous reste 4 semaines de Coupe du monde, encore 2 semaines au championnat de France. La fête, elle, se fera en fin de saison », a-t-il souligné.